Plus qu’un mode de vie, le « sans gluten » est devenu un véritable phénomène commercial qui n’a pas échappé à l’industrie alimentaire, rarissimes il y a quelques mois, les produits sans gluten envahissent aujourd’hui les rayons de nos supermarchés.
Pour les gens atteints de la maladie cœliaque, 1% de la population, le gluten est un réel poison, le simple fait d’en manger même un tout petit peu, les expose à des maladies auto-immunes graves. Ils sont allergiques au blé, orge, seigle, avoine, kamut, épeautre… A côté de ces vrais malades, 20 à 30 % de la population développent une sensibilité au gluten qui engendre fatigue, ballonnements et douleurs articulaires.
Mais attention, les produits sans gluten ne sont pas aussi sains qu’on pourrait le croire, pour retrouver l’élasticité et la texture donnée par cette protéine, l’industrie agroalimentaire aurait recours à bon nombre d’émulsifiants et épaississants. A faible valeur nutritionnelle, ces produits contiendraient 2 à 3 fois moins de protéines pour un prix, par contre, multiplié par 2 voire par 4.
S’il est bien évident que notre alimentation est le premier des médicaments, il faut veiller à ne pas être victime des effets de mode qui peuvent s’avérer quelque peu ruineux. Les problèmes digestifs ne sont pas systématiquement synonyme d’intolérance ou de sensibilité au gluten, respecter les bonnes combinaisons alimentaires permet une digestion facile et légère pour chacun d’entre nous. Petit rappel de ces bonnes combinaisons alimentaires : les féculents se mangent seuls ou accompagnés d’une salade idem pour les viandes et poissons, fini le steak/ frites ou le poisson/riz pilaf.
Les fruits se consomment 1 heure avant les repas ou 3 à 4 heures après mais jamais en fin de repas. Et bien entendu, privilégiez le fait maison et les produits de qualité, bio ou/et locaux et de saison, c’est une question de bon sens.