Le terme de « capsulite rétractile » est le terme utilisé en France. Il existe d’autres appellations :
« épaule gelée » (« frozen shoulder » des anglo-saxons), capsulite adhésive.
L’évolution se fait classiquement en trois phases :
– Une première phase, douloureuse, d’installation progressive qui peut durer quelques jours à quelques semaines.
– Une seconde phase ou phase d’enraidissement proprement dite, au cours de laquelle s’installe progressivement une limitation des mouvements, tandis qu’en règle générale, les douleurs, surtout nocturnes, tendent à diminuer.
– Lors de la troisième phase, la raideur est le plus souvent indolore, et diminue progressivement, évoluant vers une récupération très souvent complète, en 12 à 24 mois. Cette évolution, considérée comme toujours favorable laisse rarement persister une limitation définitive de la mobilité.
Les formes primitives ne représentent que 30 % des cas de « capsulites rétractiles » de l’épaule.
Les formes secondaires sont nombreuses et variées : traumatismes locaux, pathologies cardiaques,thoraciques et mammaires, maladie de Dupuytren, affections neurologiques (séquelles d’hémiplégie, coma…), diabète, hyperthyroïdie, facteurs locaux (calcifications tendineuses, chirurgie,), prise de médicaments (isoniazide, barbituriques, antiviraux, iode 131).
Dans tous les cas, il faut souligner l’importance du terrain psychologique des patients qui traduit une labilité neuro-végétative : anxiété, tendance dépressive, hyperémotivité (4).
Peu d’études anatomo-pathologiques ont été effectuées dans cette affection bénigne (dissections de Duplay dès 1876, travaux De Sèze en 1960, de Neviaser)…).
Des renseignements intéressants ont été fournis par l’arthroscopie. De ces études, il ressort qu’à la phase de début, la membrane synoviale est rougeâtre, hyper-vascularisée, mais sans infiltrat inflammatoire en anatomopathologie ce qui est très en faveur d’une algodystrophie.
Plus tard, la capsule articulaire apparaît épaissie, rétractée, fibrosée, mais cette capsule n’est pas le seul élément anatomique intéressé. La membrane synoviale, elle aussi, s’épaissit et se sclérose il existe une fibrose et une rétraction du ligament coraco-huméral, des différents éléments de l’intervalle des rotateurs et même des anomalies tendineuses.
Ces observations confirment le caractère régional de l’affection. Néanmoins, alors que d’aucuns considèrent la « capsulite rétractile » comme une forme d’algodystrophie (on dit aujourd’hui un syndrome douloureux régional complexe) il n’existe pas de déminéralisation de l’os sous-chondral et il n’est pas retrouvé d’épanchement pathologique, de rupture tendineuse et on constate une intégrité des cartilages tout au long de l’évolution.
En cas de douleurs aigües, un traitement per os (AINS ou antalgiques) ou une infiltration de corticoïdes intra-articulaire peuvent être proposées.
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