Fracture de fatigue : quand trop d’activité fissure l’os

Les fractures de stress résultent souvent d’une augmentation trop rapide de la quantité ou de l’intensité d’une activité. Les os soumis à une force inhabituelle sans suffisamment de temps pour la récupération résorbent les cellules rapidement. Notre corps ne peut pas les remplacer, nous rendant ainsi plus vulnérable aux fractures de fatigue.

Ce que l’on appelle fracture de fatigue est une sorte de fissure osseuse, survenant sans notion de traumatisme, mais causée par des efforts inhabituels. La douleur, d’abord sournoise, apparaît après un entraînement, puis devient progressivement croissante et franchement aiguë à l’effort, contraignant à l’arrêt complet de l’activité sportive.

Ce n’est pas une vraie fracture, elle survient généralement chez la personne jeune, en bonne santé, active, essentiellement lors de la pratique sportive surtout la course et le saut, elle peut survenir plus banalement, lors de la station debout prolongée.

Les fractures de fatigues siègent principalement aux membres inférieurs (tibia, os du talon ou calcanéum, 2ème et 3ème métatarse), plus rarement, au col du fémur et au bassin, voire aux côtes chez le golfeur.

Chez la femme, 50 % des fractures de fatigue touchent le pied et la cheville. Chez l’homme, 70 % touchent le tibia ou l’os du péroné.

Quelques facteurs peuvent augmenter les risques de fracture de fatigue comme l’augmentation de l’activité si vous passez soudainement d’un mode de vie sédentaire à un entraînement actifs ou si vous augmentez rapidement l’intensité, la durée ou la fréquence des séances d’entraînement.

La pratique de sports à fort impact comme l’athlétisme, le basket-ball, le tennis, la danse et la gymnastique.

Les pieds plats ou les arcades hautes et rigides sont plus susceptibles de développer des fractures de fatigue tout comme des chaussures usées.

Les os affaiblis : des conditions telles que l’ostéoporose peuvent affaiblir vos os et faciliter la survenue d’une fracture de fatigue.

Les fractures de stress antérieures. Avoir eu une ou plusieurs fractures de stress augmente le risque d’en avoir plus

Des menstruations anormales ou absentes font courir un risque plus élevé de développer des fractures de stress.

Le manque de vitamine et de calcium peut rendre les os plus sensibles. Il n’est donc pas rare de développer des fractures de fatigue liées au manque de nutriments.

Comme toujours, une alimentation saine et variée, riche en vitamine C et D3 est à privilégier.

La thérapie magnétique est une excellente solution en préventif, on oublie trop souvent cet aspect des aimants, ne laissez pas la douleur devenir invalidante. Une fracture, même de fatigue, n’est pas anodine, surtout au pied. Et s’il y a fracture, les aimants thérapeutiques Auris, notamment les Medimag 15 mm ou les nouveaux Bandoflex accélèrent la consolidation osseuse.

 

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