L’algodystrophie
L’algodystrophie, ou syndrome douloureux régional complexe de type1 (SDRC 1) est une complication imprévisible qui peut survenir après n’importe quel traumatisme, même mineur, de la main, du poignet, de la cheville ou du pied ou après n’importe quelle intervention chirurgicale, même mineure, sur le membre concerné.
Sa fréquence de survenue après une intervention chirurgicale est mal connue et très variable.
On sait que l’algodystrophie fait intervenir le système nerveux lymphatique, mais en réalité, on en ignore la cause, ce qui explique que son traitement n’est pas encore strictement codifié.
Quels en sont les signes ?
Les signes de l’algodystrophie, sont appréciés par rapport au membre sain. Ils évoluent dans le temps et associent de façon inconstante et variable plusieurs paramètres :
Une douleur, qui débute brutalement après un intervalle libre de quelques jours à quelques semaines après l’intervention. Cette douleur est diffuse, dans un territoire qui n’est pas celui des nerfs sensitifs. Elle est profonde et touche les articulations. Elle ressemble souvent à des brûlures ou des décharges électriques et augmente à la moindre stimulation, comme le chaud, le froid, les mouvements et les émotions. Cependant, certaines algodystrophies sont indolores.
Une impotence fonctionnelle du membre, avec une réduction de la mobilité articulaire, due à la douleur au début mais qui comporte secondairement, un risque d’enraidissement articulaire.
Des modifications de la peau et des tissus mous :
un œdème qui gonfle,
des troubles de la coloration de la peau, qui peut être rouge, pâle ou encore légèrement bleutée
des troubles de la température avec un membre chaud ou froid
des troubles de la sudation excès de transpiration (hyperidrose) puis sécheresse de la peau (anidrose)
des troubles trophiques de la peau, (atrophie cutanée ou graisseuse), des ongles et des poils (hypertricose au début puis disparition des poils).
Quels sont les traitements ?
Le traitement de l’algodystrophie semble d’autant plus efficace qu’il sera précoce, n’étant pas strictement codifié, il peut faire appel aux médicaments, aux techniques de rééducation et à la magnétothérapie
Les médicaments couramment prescrits sont les antalgiques, les antidépresseurs, les anxiolytiques, les corticoïdes, les alpha-bloquants, les vasodilatateurs, les bétabloquants et les biphosphates.
La rééducation a pour but d’éviter les enraidissements articulaires.
Si on ne veut pas faire appel à la chimie, des moyens naturels existent comme les bains écossais (chaud et froid), la thermothéraphie, l’électrothérapie, pressothérapie, massages, ergothérapie et bien sûr magnéothérapie. L’action antalgiques des aimants thérapeutiques Auris n’est plus à démontrer. Selon le membre touché, de nombreuses solutions sont disponibles sur aurismagnetic.com
L’alimentation joue, elle aussi son rôle, privilégiez les aliments à forte teneur en vitamine C comme les choux, les kiwis, les oranges, le brocoli, les poivrons, le persil, le citron et la championne toute catégorie la goyave crue.
Penser aussi à l’eau magnétisée, véritable source de santé
L’évolution de l’algodystrophie
La maladie dure plusieurs mois :
Dans 70 %, elle peut disparaitre sans séquelle en 6 à 12 mois
Dans 25 % à 40 % des cas elle peut durer jusqu’à 2 ans et laisser des séquelles définitives , raideurs articulaires, de perte de force et/ou douleurs.